Vois les papillons de soie
Dans les ciels doux de taffetas,
Vois les fumées qui s’envolent
Après les feux d’artifice,
Dans la nuit d’été folle,
Dans la nuit d’été... fils.
Vois les regards bleus d’Egypte
Près des palais enfiévrés
Et dans les cryptes à musique
Et dans les cryptes à rêver
Il y’a des robes blanches
Et des souliers de jais
Mais n’oublie pas,
Oui, tout ça n’est
Que le reflet d’une éternelle beauté.
Vois les tangos à Tanger
Près des étoiles du port
D’un argentin étrange et
Qui mire ses regards dans l’or
Dans l’or de l’eau qui dort,
Dans les ors mélangés
Et n’oublie pas,
Oui, tout ça n’est
Que le reflet d’une éternelle beauté
Vois la lune légère et bleue,
Pétale d’une fleur de fable.
Vois cet astre adorable,
Perdu dans les érables,
Petite merveille et reflet du soleil
... Comme nous.
(Titre, paroles et musique : Patrice Guillou)